Le curé
J'ai enterré mon grand père cette semaine. Hormonalement chargée j'avais peur de verser ma larmichette, je déteste pleurer en public, ça ne m'est arrivé qu'une fois, à 15 ans, l'enterrement d'un copain de mon village. Ma mère dit que j'ai un coeur de pierre, pour moi impossible de pleurer devant un film ou à la naissance de ma fille.
Bah là, sans soucis, radical. Pas une larmichette, j'ai même eu envie de sourire à plusieurs reprises. Le prête était hollandais, et son accent à découper au couteau était à mourir de rire, vraiment. Il m'a détendue et j'ai passé l'horrible moment de la messe focalisée dessus. Merci à la pénurie de curé locaux et au seul curé qui bénit le mariage homosexuel, puisque dans les présentations de la famille en début de messe il a marié ma mère à ma tante.
Adishatz Papy. Ou comme tu disais souvent, adiou.